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Fiche Film : Tarzan (1999)
Fiche DVD : Tarzan – Édition Collector
Test DVD : Tarzan – Édition Collector

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Packaging
Nombre de disques :
2 DVD - 9

Boîtier :
Amaray
supplements
Disque 1
Commentaires audio de l’équipe du film
4 jeux : Le défi de Tock ; Mémo jungle ; Banane Partie ; Le piège de Clayton
Disneypedia : La vie de la jungle
4 scènes coupées : Introduction ; Prologue ; Le camp des explorateurs ; Bagarre sur le bateau
3 clips interprétés par Phil Collins

Disque 2 :
La pré-production : De Edgar Rice Burroughs à Disney ; Les voyages d’études en Afrique
La musique : l’écriture ; Tarzan international (clip multilingues) ; Maquettes de chansons de Phil Collins
Le scénario : l’écriture et l’adaptation ; Comparaison du film au story-board
La création : l’animation et la recherche graphique des personnages
La production de l’animation : la recherche graphique ; Le procédé « Deep Canvas »
La promotion : Galerie d’affiches, bandes-annonces…
   

TEST DVD : TARZAN – ÉDITION COLLECTOR

 
Tarzan
 
Etats-Unis, 1999
   
 
Zone 2
France
 
PAL
   
   
Durée vidéo : 85 min
Sortie du DVD à la vente le : 06/04/2005
   
resumé
Orphelin perdu au milieu de la jungle, Tarzan est recueilli et adopté tout bébé par un clan de gorilles. L'enfant grandit parmi les singes, pensant qu'il est l'un des leurs, et développe un instinct aussi sûr que celui des animaux sauvages. Ses aptitudes physiques et son intelligence lui permettent de prendre une place à part dans la jungle. Lorsque le professeur Porter, sa ravissante fille Jane et Clayton, leur guide, débarquent pour une expédition scientifique, la vie de Tarzan bascule. Il découvre qu'il existe d'autres êtres semblables à lui...

Jaquette du DVD Tarzan – Édition Collector
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Langues
Anglais
Français
1.66
16/9 anamorphique (compatible 4/3)

THX
DTS
-
5.1 Surround
Dolby Digital
5.1 Surround
5.1 Surround
Sous-titres
  Français, anglais.

Avis artistique 8/10
  Par Sophie Doinel.
Pour leur 38ème long-métrage, les studios Walt Disney s'attaquent à un mythe de la littérature en s'appropriant le roman d'Edgar Rice Burroughs, déjà adapté pas moins de 47 fois au cinéma. Pari difficile, par conséquent, de réaliser un film d'animation sur un personnage immortalisé sur grand écran par Johnny Wessmuller et Christophe Lambert, entre autres. Derrière la caméra, nous retrouvons Chris Buck et Kevin Lima, présents aux génériques de Rox et Rouky, Oliver & compagnie, La Petite sirène et Pocahontas pour le premier ; Oliver & compagnie, La Petite sirène et Dingo et Max pour le second. Ensemble, ils donnent vie au personnage de Tarzan, lui administrant des qualités et des prouesses techniques difficilement réalisables par un acteur de chair et de sang. C'est là la première qualité de ce long-métrage, qui se rapproche du personnage créé par Burroughs, mi-homme mi-animal. Dans le dessin animé, Tarzan se déplace de liane en liane à la manière d'un surfeur, virevolte dans les airs et multiplie les pirouettes en tous genres. Toutes ces scènes donnent matière à une créativité visuelle débordante et communiquent aux spectateurs de véritables sensations (la séquence de la montagne russe parle d'elle-même), grâce à un procédé révolutionnaire le deep canvas, que nous détaillerons plus tard.


Deuxième point, Tarzan ne ressemble pas à une pâle copie du Livre de la jungle, et si les auteurs lui font un clin d'œil malicieux lors de la chanson Trashin' the camp, le film possède son identité propre. En explorant plus profondément les rapports filiaux entre le héros et ses parents « adoptifs », il apporte une dimension nouvelle. Tarzan cherche à la fois sa place dans la société humaine, animale mais également au sein de sa « famille ». Sa quête identitaire lui donne plus d'épaisseur, faisant de lui un homme qui doute, comme chacun d'entre nous. Il recherche désespérément l'attention et l'amour de son père et met tout en œuvre pour être accepté comme un fils. Ses relations avec sa mère sont beaucoup plus simples, mais cela paraît assez évident selon la théorie d'un certain M. Freud. Cette rivalité père/fils est nécessaire à l'épanouissement personnel de Tarzan, qui finira par se produire.


Pour conclure, Tarzan se paie le luxe de séduire tout type de public : les aventuriers en herbe, les amoureux de la faune et de la flore… Le charme opère surtout grâce au personnage féminin, Jane, qui pour une fois n'est pas une bécasse qui attend bêtement le prince charmant. Elle est dotée d'une cervelle (oui mesdames) et elle sait s'en servir. C'est d'ailleurs elle qui « civilise » Tarzan, lui enseignant toutes sortes de choses. Cette transmission du savoir par une femme change la donne et s'inscrit dans la dynamique d'évolution des héroïnes Disney, amorcée par les personnages de Pocahontas et de Mulan. Au final, Tarzan est un pur divertissement au délire visuel impressionnant qui laisse la place à une certaine réflexion, ce qui, avouons le, n'est déjà pas si mal.
Avis interactivité 6/10
Côté interactivité, on ne peut pas vraiment dire que Disney se soit foulé… En effet, la majeure partie des bonus est reprise de la précédente édition. La véritable nouveauté (et le grand intérêt) de ce DVD collector est le commentaire audio pertinent et instructif des réalisateurs Chris Buck et Kevin Lima et de la productrice Bonnie Arnold. Ils évoquent avec passion leur collaboration avec Phil Collins qui compose et interprète l'intégralité des chansons du film. Ils détaillent ensuite leur travail sur le dessin animé en expliquant les subtils jeux d'ombre et de lumière : lorsqu'un personnage est en danger, il est mis en lumière, à l'inverse il se retrouve dans l'ombre lorsqu'il est en sécurité (assez flagrant dans la scène de combat avec Sabor). Nous apprenons que pas moins de 1100 personnes ont travaillé sur le film de la Floride à Burbank en passant par Paris. Nos commentateurs s'attardent enfin sur leur fameux procédé du deep canvas, qu'ils comparent à la technique de la steadicam pour le cinéma traditionnel. Cela permet aux personnages en 2D d'évoluer dans un univers 3D. C'est ainsi que Tarzan surfe sur les branches des arbres ou parcourt la jungle de liane en liane, mais aussi que Jane se retourne et admire le paysage, offrant de magnifiques plans à 360°. Pour plus d'explications, une démonstration du deep canvas est proposée sur la deuxième galette.


Également au menu du premier disque, on retrouve 3 scènes coupées, introduites par la productrice, 3 jeux interactifs assez primaires, des bandes-annonces maison, des mires de réglage THX et un court module sur les animaux de la jungle. La musique du film n'est pas oubliée dans l'interactivité : 2 clips de Phil Collins (en stéréo Dolby surround et 4/3) et le court making-of de Trashin' the camp sur le premier disque ; la création de la musique, une chanson en 35 langues interprétée toujours par Phil et la possibilité d'écouter les maquettes des chansons, présentées par le producteur exécutif de la musique.


Sur la deuxième galette, nous réalisons que ces bonus sont créés par des américains et pour des américains, le tout étant en VOST. Aucune trace du travail des français évoqué dans le commentaire audio, ni du doublage de la VF. L'exemple le plus flagrant est la graphique recherche des personnages : chaque personnage est présenté à travers de somptueuses galeries de croquis et parfois une explication de leur animation, idem pour les décors. Concernant l'animation, une scène en multi-angles en présente les étapes et on découvre que les artisans de Tarzan se parlent par visioconférence aux quatre coins de la planète. Nous retrouvons ensuite des courts modules sur l'adaptation à l'écran du roman, les recherches en Afrique pour les dessins des animaux, l'écriture du scénario, une comparaison film/storyboard de la séquence d'ouverture et enfin le matériel promotionnel (affiches et bandes-annonces américaines).
Avis image 9/10
Disney a réalisé un formidable travail d’encodage sur Tarzan, offrant un résultat plus que parfait. Ils nous proposent le dessin animé dans son format original, 1.66 et masterisé en 16/9. Le master se veut lumineux et à la colorimétrie impeccable : on assiste à une véritable explosion de couleurs, de la jungle verdoyante aux rouges éclatants (qui ne bavent jamais, même lors de la scène finale de l’attaque de Clayton), en passant par des bleus superbes. Le travail sur les « codes couleurs » effectué par les réalisateurs est ainsi respecté, le rouge correspondant au danger et le bleu à la sécurité. La définition solide permet une finesse des détails, mettant ainsi en valeur des paysages luxuriants, parfaitement illustrée dans la scène de l’éclosion des fleurs par exemple. Les images affichent des contrastes marqués et précis, que l’on observe surtout sur les expressions du visage de Tarzan. On soulignera enfin l’importance essentielle de la lumière qui tour à tour éclaire les lieux et ombre les ambiances et/ou les personnages, tout cela avec une grande maîtrise.

Avis son 7/10
Nous avons ici le choix entre trois pistes sonores : la VO et la VF en Dolby Digital 5.0 et la VF en 5.0 DTS mi-débit. Tout d’abord, en ce qui concerne les voix originales, on retrouve Glenn Close et Minnie Driver, respectivement dans les rôles de Kala et Jane. Valérie Lemercier, Muriel Robin et Gérard Rinaldi assurent le doublage français pour les personnages de Jane, Tok et Clayton. Pour le choix de la meilleure version, à vous de déterminer vos préférences. La nôtre se tourne vers les pistes VF, mieux équilibrées que la VO, qui paraît un poil balourde face à ses consoeurs. Le meilleur traitement a été réservé au DTS qui offre un champ plus large aux bruitages et aux ambiances de la jungle. Si les voix paraissent un peu faiblardes par moments et le son souvent concentré sur l’enceinte centrale, la musique bénéficie d’une grande ampleur. Elle explose dans les cinq enceintes avec une précision incroyable. Les percussions s’invitent largement à l’arrière, offrant au spectateur une immersion totale dans les chansons, qui, une fois n’est pas coutume chez Disney, ne sont pas interprétées par les personnages mais restent en voix off. Cependant sur la VF, Phil Collins chante en français et c’est non seulement étrange mais parfois incompréhensible. La partition musicale de Mark Mancina est également mise en valeur, avec tout ce qu’il faut d’effets. Malheureusement dans ce DVD, seule la musique a bénéficié de ce traitement de faveur, offrant peu d’espace au reste du film.

Test rédigé le 29/04/2005
Imprimer : Tarzan – Édition Collector

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